Le juge Redfield T. Baum qui officie l’affaire de la vente des Coyotes de Phoenix a appelé les parties à prendre part à une rencontre spéciale mercredi.
Cette réunion permettra aux avocats de la LNH de présenté un cas plus fort et de négocier « les points chauds de la vente ».
Pendant que Baum poursuit sa réflexion quant à l'avenir des Coyotes de Phoenix, le milliardaire canadien Jim Balsillie a tenté de donner plus de poids à son dossier, lundi.
Dans son plus récent document déposé en cour, le camp Balsillie prétend que les clubs de la LNH disposent d'un droit de veto en ce qui concerne leur propre territoire, un point que la ligue a nié en cour. Le clan Balsillie appuie ses dires sur une récente entrevue accordée par le propriétaire des Sénateurs d'Ottawa, Eugene Melnyk, à la station radiophonique torontoise The Fan 590.
Pendant cette entrevue du 17 septembre dernier, Melnyk précise qu'il ne peut mettre un match préparatoire des Sénateurs à l'horaire à Mississauga, en Ontario, puisque cette ville fait partie du territoire des Maple Leafs de Toronto. Melnyk est propriétaire du club junior de la ville de banlieue.
Cet argument a été noté par le clan Balsillie parce que l'offre de 242,5 millions $ US du chef de la direction de Research In Motion est conditionnelle à un déménagement de l'équipe à Hamilton, qui est aussi dans la zone protégée des Leafs.
Les avocats de Balsillie ont admis que ces documents avaient été présentés tardivement en cour, mais ont ajouté que leur admission `pourraient affecter la décision en faveur de l'une ou l'autre des mises'.
Le juge Refield T. Baum a présidé la vente aux enchères du 11 septembre dernier et sa décision se fait toujours attendre depuis. Il doit décider entre l'offre de Balsillie et celle de 140 millions $ de la LNH. Il a également laissé entrevoir la possibilité qu'aucune des deux offres ne soit retenue.